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Boire de l’eau en quantité suffisante (1,5 à 2 litres par jour) pour que les urines soient moins concentrées est le moyen le plus sûr de diminuer le risque d’infection.
Le risque de cystite est plus important en été car la transpiration est plus importante et on a tendance à uriner moins. Pensez donc à boire davantage lors des fortes chaleurs.
Allez aux toilettes dès que vous en ressentez le besoin et ne vous retenez pas trop longtemps.
Aussi, lorsque vous urinez, faites le complètement afin d’éviter qu’il persiste un résidu d’urine dans votre vessie, propice à la multiplication d’éventuelles bactéries.
Si vos épisodes de cystite surviennent à la suite d’un rapport sexuel, prenez l’habitude d’uriner systématiquement après chaque rapport sexuel futur. Par cette action, vous chasserez les bactéries qui pourraient être présentes dans l’urètre et seraient susceptibles de remonter jusque dans la vessie.
Si vous êtes sujets aux cystites à répétition, évitez le port de vêtements trop serrés ou ajustés (string) ou de sous-vêtements synthétiques. Ils favorisent la transpiration et ainsi la prolifération de microbes. Préférez des sous-vêtements en coton.
Après avoir uriné ou après l’émission de selles, pensez à toujours vous essuyer d’avant (vagin) en arrière (anus) et non l’inverse.
Veillez également à vous laver les mains à l’eau et au savon après chaque passage aux toilettes.
Si vous souffrez régulièrement de constipation, veillez à adopter un régime équilibré en incorporant plus de légumes verts, de fruits, de fibres…Essayez également de prendre vos repas à horaire régulier et d’avoir un minimum d’activité physique.
Et pour cause, la stagnation des selles au niveau du rectum favorise la prolifération microbienne.
Limitez votre toilette intime à une fois par jour et ne pratiquez surtout pas de « douche vaginale ». En effet, la flore vaginale ne doit pas être perturbée.
Pour prévenir les récidives de cystites, n’utilisez pas de produits d’hygiène intime parfumés, ni de bains moussants. Préférez un produit doux pour le lavage externe, respectant le pH vulvaire (5 à 7), et n’utilisez pas de produits antiseptiques si vous ne souffrez pas d’infection.
Lors des règles, changez régulièrement vos tampons ou protections externes. En effet, si vous gardez la même protection trop longtemps, des bactéries sont susceptibles de se développer.
Au-delà du risque possible de contamination vers le système urinaire, les protections hygiéniques peuvent être responsables de syndrome du choc toxique.
Les vieux médicaments qu’il vous reste de votre précédente prescription peuvent être d’une efficacité douteuse. Ils peuvent aussi masquer les symptômes sans arrêter totalement l’infection. Dans ce cas, les risques de complications sont plus importants. Veillez également à respecter les doses et la durée du traitement, sous peine de voir les bactéries développer des résistances et l’infection réapparaître.
Des remèdes naturels peuvent vous aider à limiter les récidives mais ils ne remplacent pas un traitement médicamenteux si l’infection urinaire est avérée.
Il est exceptionnel qu’une cystite à répétition soit causée par un micro-organisme d’origine sexuelle. Cependant, il est classique de prescrire une recherche d’infections sexuellement transmissibles en cas de changement récent de partenaire ou d’existence de signes gynécologiques associés (pertes, brûlures, douleurs…).
Si ces analyses révèlent la présence d’une infection sexuellement transmissible, il est impératif que les partenaires suivent un traitement.